Si la célèbre chanson de Psy « Gangnam style » a créée le buzz, la Corée du Sud n’en demeure pas moins une destination méconnue. Pourtant le contraste entre sa modernité survoltée et ses traditions millénaires fascinent et attisent la curiosité de ses visiteurs. Pour un printemps dynamique, le CCE propose aux jeunes âgés de 16/17 ans de découvrir les secrets la Corée du Sud, l’un des « 4 dragons » d’Asie avec Singapour, Hong Kong et Taïwan.
En l’espace d’une génération, ceux qu’on surnommait dans les années 80 « les bébés dragons », puis nouveau pays industrialisé (NPI), ont amorcé leur croissance économique puis confirmé leur positionnement. Avec une population estimée à plus de 49 millions d’habitants, dont 22 millions dans la capitale, une croissance à 3 % * et un taux de chômage autour de 3 %*, la Corée du Sud fait aujourd’hui partie des pays dont le dynamisme influence l’économie mondiale. Une success-story qui trouve ses sources dans le confucianisme. Cette doctrine qui prêche pour « le respect et la dévotion envers la famille, les amis, les autorités établies, mais aussi la justice, la paix et l’enseignement » fonde l’essentiel de la tradition sud coréenne. Pourtant, l’influence occidentale est passée par là, introduisant dans la société de profondes transformations, à commencer par les stéréotypes de la beauté au féminin.
En 2014, l’International Society of Aesthetic Plastic Surgery (ISAP), place la Corée du Sud 4e pays du monde à pratiquer la chirurgie esthétique derrière les Etats-Unis, le Brésil et le Japon. Plus de 2 millions de Coréens ont ainsi eu recours à la rhinoplastie ou au débridage des yeux. Un acte devenu banal qui illustre bien les profondes contradictions du pays. Les rues de Séoul sont ainsi parsemées de pancartes publicitaires invitant le chaland à s’offrir une chirurgie. A côté de ça, le pays du matin calme vit également au rythme des traditions. A commencer par le respect de la hiérarchie et de l’âge. Il ne faut donc pas s’étonner si l’une des premières questions posées par un Coréen ne soit ni le nom ni la provenance, mais bien « quel âge avez-vous » ? Dès leur petite enfance, les jeunes apprennent à obéir à leurs aînés. Côté architecture, les buildings de Séoul qui n’ont rien à envier aux « skyscrappers » de New York côtoient des temples bouddhistes comme celui de Bongeuns. Situé à proximité immédiate d’un des plus grands centres commerciaux d’Asie (Coex mall), dans le district de Gangnam-gu, l’un des quartiers les plus animés de la ville, celui-ci est un havre de paix. Au milieu des lampions suspendus, les fresques racontent la vie de Bouddha, de sa naissance à son ascension spirituelle. Une bulle de tranquillité plus que bienvenue dans l’effervescente Séoul… à savourer en mode carpe diem.